Ces outils de Scouting 2.0 ont des capacités que n’offraient pas le recrutement classique. L’intelligence artificielle (IA) est en effet capable de calculer sur mesure la jouabilité et les performances d’un joueur, et même d’en anticiper les futures statistiques via des algorithmes.
Mais comment interpréter ces données, et qui en est capable ? Bien que les plateformes de données soient disponibles en ligne via Opta par exemple, il n’est pas donné à tout le monde d’en tirer des conclusions. Même si les DATA disponibles offrent une analyse très pertinente, elles ne sont pas suffisantes pour entamer une démarche de recrutement. C’est pourquoi il est nécessaire de les combiner avec le processus de recrutement traditionnel, pour ainsi mêler ces données et une stratégie en adéquation. Cette combinaison est la clé dans la bonne utilisation de la DATA. Les recruteurs de clubs professionnels ont donc dû adapter quelque peu leurs stratégies, et ont récemment été associés dans certains clubs à des « DATA Analysts », spécialisés dans la recherche et l’interprétation des données, afin d’optimiser le recrutement. Et cela fonctionne. Pour ne pas aller très loin, il suffit de se diriger vers Toulouse, qui utilise maintenant ces données depuis 2 ans pour leurs recrutements. Branco Van Den Boomen, le joueur phare du TFC, s’est révélé être l’élu de l’IA Toulousaine lorsqu’il évoluait en D2 Néerlandaise en 2020. Résultat, 12 buts et 20 passes décisives sur la saison de la montée en Ligue 1, efficacité dans le jeu prévue par la DATA, qui se montre encourageante pour la suite. Le point intéressant, c’est que ces DATA mettent en valeur tous les aspects de la performance d’un joueur sur le terrain. Ainsi, il est d’autant plus nécessaire dans le football moderne de travailler non plus seulement la tactique ou la technique, mais également les aptitudes physiques qui sont perçues à juste titre grâce à l’IA.
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AuteurAntonin GATOUNES Archive
Novembre 2022
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